jeudi 10 décembre 2015

08 - Polanski

Oliver Twist 
réalisé en 2005

C'est l'histoire d'un jeune orphelin, Oliver Twist, qui n'a franchement pas une vie très facile. Oliver est d'abord accueilli dans un centre pour orphelins, mais il en est très rapidement chassé parce qu'il demande à ravoir à manger. On le condamne à la pendaison et pourtant, il parvient à s'en sortir et à se trouver une nouvelle «famille» qui a des pompes funèbres. Il se sauve pour partir à Londres en espérant améliorer son sort et il fera plutôt la rencontre d'un jeune voleur qui l'introduira dans son gang de voleur où le chef est un vieil homme du nom de Fagin.  Tout un tas de péripéties surviendront suite à cette rencontre ... Mais qu'adviendra-t-il d'Oliver Twist ? 


Critique
Un film a l'histoire assez lourde et difficile, mais qui est également très bien réalisé. On peut facilement remarqué l'organisation et le budget derrière le film par le simple fait qu'il y ait un nombre incalculable de figurants, des décors et des costumes magnifiques et très représentatifs de l'époque illustré. J'ai également pu remarqué ce qui aurait pu être un très beau plan séquence, mais qui était un peu trop court pour en être réellement un, pendant la scène où Fagin et les autres garçons montrent à Oliver comment il doit s'y prendre pour bien voler. On peut également remarquer qu'il n'y a pas de problèmes (ou sinon je ne les ai pas remarquer) au niveau de la continuité que ce soit dans la direction ou temporelle. J'ai trouvé qu'il y avait assez peu de plan psychologique alors que le film aurait pu bien porter à cela. Le genre cinématographique était bien respecté, puisqu'il s'agissait d'un film réaliste, plus précisément un drame d'aventure et qu'ainsi il n'y avait pas d'éléments farfelus ou non-réaliste. En soit, c'était un film très bien réalisé pour une histoire qui a touché des milliers de gens.

07 - Stay [Hors classe 3]

Normalement, je ne suis pas du genre à apprécié les films avec plusieurs couches de compréhension parce que je n'ai personne pour pouvoir me les expliquer en profondeur. J'aime regarder des films pour pouvoir me détendre en regardant la vie de quelqu'un d'autre. Pourtant, dans le film Stay ... Il y a quelque chose en plus. Peut-être simplement est-ce le fait qu'on ait pris la peine de m'expliquer tout (ou du moins une très grande partie! ) de ce qu'il y a à comprendre, mais ... J'ai bien aimé. Bien entendu, il faut être prêt à ne pas tout comprendre et également être ouvert à des explications parfois farfelues ou tirer par les cheveux, mais souvent emplies de sens. C'est un film que je devrais bien entendu revoir une deuxième fois pour pouvoir bien saisir tout ce que je n'ai pas pu capter lors de mon premier visionnement. Je peux également dire que ce film m'a rattaché aux films complexes et je vais certainement m'y remettre tout en m'attardant réellement aux significations cachées.

jeudi 3 décembre 2015

06 - Kiss kiss, bang bang [hors classe 2]



Qui a dit que tous les films noirs étaient obligatoirement sérieux et mélodramatique ? Certainement pas Shane Black. Un film qui a pourtant toutes les caractéristiques du film noir ( Los Angeles, femme fatale,musique jazz, cynisme, ... ) et qui pourtant parvient à nous faire rire d'un bout à l'autre. Le simple fait que la voix off se contredise elle-même est en soi très drôle. Malgré ce que le début peut laisser croire, c'est également un film au rythme rapide et dynamique, malgré quelques moments peut-être plus lents, mais tous les films en ont besoin. Aussi, un humour noir qui peut mettre certaines personnes mal à l'aise, mais qui fera que la plupart pourront rire à s'en décrocher la mâchoire pendant certaines scènes est également l'une des clés du film. C'est l'un des premiers films vraiment marquants de notre cher Robert Downey Jr. et il a bien fait d'accepter cette nouvelle chance, parce que ce film est vraiment à voir et à re-voir.

jeudi 12 novembre 2015

05 - Love, Rosie [hors classe]

Love Rosie

Réalisé en 2010 par Christian Ditter
Acteurs principaux : Sam Claffin et Lily Collins

Un film que l'on adore détester. C'est l'histoire d'un duo de meilleurs amis qui ont passés presque toute leur vie ensemble, en Angleterre. Leurs chemins se séparent alors que Alex (Sam Claffin) est accepté à l'université de Boston et que, même si Rosie (Lily Collins) l'est également, elle ne s'y rend pas pour la seule et unique raison qu'elle ... est tombée enceinte d'un coup d'un soir. Sa vie bascule alors et elle ne dit rien à son meilleur ami pour qu'il puisse continuer sa vie. Les années passeront et leurs chemins seront amenés à se croiser et à se séparer, pour le meilleur et pour le pire.



Une comédie romantique que l'on voudrait se repasser en boucle. Des scènes si bien jouées qu'elles parviennent à faire rire et à pleurer. Une réalisation si belle que ces deux genres de scènes se côtoient bien trop souvent et on ne sait plus sur quel pied danser. Pour donner cette impression de réalisme, les plans psychologiques sont utilisés à beaucoup de reprises, ce qui amplifie l'impression. Pour passer les années, il y a également plusieurs ellipses dans le film, ce qui amène un côté à la fois peut-être trop rapide, mais qui donne la possibilité d'en voir encore plus sur leur futur. Un film parfois cru, empli d'une absence de gêne sans borne, mais un film où l'histoire est reine.

04 - Le film fantastique

Bienvenue à Zombieland

Année de réalisation : 2009

Réalisé par Ruben Flelscher

Genre : Film fantastique


Résumé :


Colombus est l'un des seuls survivants d'une invasion de Zombie. Déjà avant cette apocalypse, il avait plusieurs problèmes au niveau social en plus de ses multiples phobies. Il doit maintenant faire face à un monde complètement changé et il fera la rencontre de Tallahassee avec qui il fait une partie du trajet pour traverser les États-Unis et peut-être pouvoir rejoindre sa famille. De multiples péripéties les accompagnent pendant leur périple, dont la rencontre de deux femmes. Colombus tentera de survivre à ce monde changé tout en respectant les règles qu'il s'est imposé au fur et à mesure de cette mésaventure pour rester en vie.

Éléments fantastiques :


1- Il y a l'un des personnages typiques des films fantastiques : le mort-vivant, plus particulièrement le zombie.

2- L'un des lieux du film est un vieux parc d'attractions abandonné.

3- La plupart des scènes se déroulent la nuit, ce qui crée un univers assez sombre qui sont encore plus contrasté lors de la scène au parc d'attraction.

4- Le thème du film est l'anormalité par rapport aux zombies qui sont des humains en pleine décomposition.

5- Le monde dans lequel le film se déroule est réelle (USA), mais il y a des éléments étranges, ici les zombies, qui suscitent la peur.

6- On peut retrouver une touche du slasher movie, car on peut souvent voir comment Tallahassee tuent les zombies.

7- Les toilettes publiques sont l'un des endroits qui fait peur à Colombus. On peut dire que c'est un endroit clos et donc un des lieux thématiques du genre fantastique.

8- Sans être totalement délabré, la résidence de Bill Murray peut être comparé à un château où les personnages du film se réunissent. Il leur fera d'ailleurs peur en étant déguisé comme un zombie.

9- Les zombies surgissent réellement de n'importe où, ce qui apporte le fantastique ainsi que la peur ou la surprise.

10- À de nombreuses reprises, la caméra exécute des plongés et des contres-plongés, comme quand Colombus se fait courser par des zombies au début du film et que l'on voit sa règle affichée en gros.


Critique :


Des personnages attachants et un humour assez déjanté. Le film bienvenue à Zombieland est bon pour se détendre et également pour faire sursauter à quelques reprises, certaines personnes. Selon moi, le fait d'avoir emmener les personnages à Pacific Playland était un bon moyen de démontrer que personne n'est vraiment à l'abri de ces faiblesses, même dans un monde comme Zombieland. La faiblesse étant ici l'innocence. Une autre faiblesse est démontrée chez le personnage de Tallahassee : les twinkies, ce qui rend le film encore plus drôle. De bons faux moments de suspense et de peur pour finalement bien faire rire. Un film à la réalisation, aux décors et aux maquillages bien réussi qui donnent l'envie de le voir encore et encore.

jeudi 15 octobre 2015

03 - Charlie Chaplin et les temps modernes

Les temps modernes 
par Charlie Chaplin


Résumé :
 Le film « les temps modernes» de Chaplin se veut sans aucun doute être une critique du monde moderne dans lequel le personnage de Charlo évolue en tant qu'ouvrier dans une usine. On le voit donc travailler à l'usine où le travail est fait à la chaîne et sans aucune considération pour les employés quant à leur conditions. Suite à cela, Charlo fera une dépression nerveuse qui le mènera à l'hôpital avant qu'il ne fasse la rencontre d'une jeune femme pauvre prise à voler. Ils commenceront alors bien vite à s'apprécier et à s'entraider, tentant de vivre une vie un peu plus «viable» c'est-à-dire en ayant de l'argent, à manger et avec un toit au-dessus de leur tête. 

Analyse des éléments du burlesque: 

1 - Nourriture : Charlo est en prison et est en train de manger son repas quand des policiers viennent arrêter le prisonnier à côté de lui. Il n'a pas remarqué que cet homme a versé de la poudre blanche dans le pot du sel et il en met donc sur sa nourriture. Ses agissements par la suite sont plutôt comiques, car il est sous l'effet de la cocaïne sans le savoir. ( vers 24:30 min)

2- Chute corporelle : L'ouvrier et la gamine ont emménager dans leur nouvelle «maison». À un moment, le personnage de Chaplin s'appuie sur la porte (53:52 min), mais il tombe vers l'arrière et atterrit directement dans un genre d'étang. Il se retrouve alors trempé de la tête aux pieds et allongé parterre après avoir fait une bonne chute soudaine.

3 - Running gag: Encore au moment où Charlo et sa copine emménage dans leur maison, la planche juste au-dessus de la porte tombe sur la tête de Charlo. À deux reprises, car la même chose se produit quelques instants plus tard. ( 53:12 min et 55:36 min) Le nombre d'or n'est pas atteint, mais le fait que la même farce se répète plus d'une fois, fait rire encore une fois le spectateur. 

4- Jeu physique: Alors que le personnage de Chaplin est encore employé à l'usine et que la pause arrive, il quitte son poste. Par contre, comme il a été habitué de faire les mouvements à répétitions de son travail, il continue toujours de faire les mêmes mouvements comme si il serrait encore des boulons. C'est donc le jeu physique de Charlo ici qui fait partie du burlesque de la scène. (environ 4:53 min)

5- Bastonnade : Charlo est en prison et surprends des prisons qui tentent de s'évader. Probablement encore sous l'effet de la drogue qu'il a ingéré un peu plutôt, il se bat avec eux de façon assez peu ... réelle, exagérée et comique, ce qui est de la bastonnade. Charlo en sort vainqueur malgré tout ! ( vers 27 min)

Critique: 
Pour être franche, je ne croyais pas vraiment que je pourrais m'amuser et rire devant un film muet. Encore moins le trouver intéressant ! Pourtant, le fait de regarder ce film m'a amener à percevoir les vieux films d'un oeil différent. Les acteurs comme Charlie Chaplin n'avaient certes pas de textes à apprendre en tant que tel, mais leur jeu était plus exagéré et souvent plus ressenti, car ils n'ont que leur visage et leur corps pour nous faire comprendre quelque chose. De plus, le fait de pouvoir voir le mode de vie de biens des Hommes à cette époque était vraiment intéressant, car ce n'était pas simplement basé sur ce que l'on en sait, car ça a été tourné à l'époque même ! Les temps modernes est un film à voir encore et encore pour pouvoir bien saisir toutes les subtilités de la réalisation ainsi que tous les gags. Bref, ce film mérite bel et bien sa place parmi les plus grands de l'histoire du cinéma !

Films en tant que réalisateurs  :
- Le kid (1921)
- L'opinion publique (1923)
- La ruée vers l'or (1925)
- Le cirque (1928)
- Les lumières de la ville (1931)
- Les temps modernes (1936)
- Le dictateur (1940)
- Monsieur Verdoux (1947)
- Les feux de la rampe (1952)
- Un roi à New York (1957)
- La comtesse de Hong Kong (1967)
 
 

 
 

jeudi 1 octobre 2015

02 - 127 hours

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127 heures par Danny Boyle

Film réalisé en 2010


Synopsis:
Aron Ralston, aventurier et alpiniste expérimenté, décide d’aller faire une randonnée dans les gorges de l’Utah. Cependant, il n’a prévenu personne de sa destination ni de son départ vers ce lieu. Mais alors qu’il semblait être en parfait contrôle de la situation et de lui-même, le pire arrive : un rocher se détache et lui coince le bras contre la paroi. Il sera alors confronté à lui-même pendant cinq jours, à la merci de la déshydration et des risques d’hypothermie, car la température est variante dépendant du jour et de la nuit dans le désert. Il devra faire face à ses hallucinations qui lui feront voir familles et amis, avant de se rendre finalement compte que personne ne lui viendra en aide … Il devra alors faire un des choix le plus grave de sa vie.

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Overhead shot et travelling arrière :

À 19:20, Aron lance son chrono après s’être pris le bras sous la pierre et tenter en vain de la faire bouger. Il tente d’appeler à l’aide, mais le point de vue en overhead shot amplifie sa position de faiblesse et le fait qu’il est entièrement seul avec lui-même. De plus, l’ajout d’un travelling arrière pour nous montrer sa petitesse dans le canyon donne encore plus d’ampleur à cette perspective de seul au monde.

Panoramique vertical :
À 6:54, la caméra suit du «regard» le parcours d’Aron qui vient de laisser son vélo et commence sa randonnée à pied. Il saute par-dessus une crevasse pour atteindre une autre dune et la caméra donne l’impression que c’est le spectateur qui suit réellement Aron des yeux, comme si il était réellement sur les lieux.

Panoramique horizontal:
7:13 : un magnifique panoramique qui nous donne la vue d’Aron. Il permet de situer le lieu où a lieu l’action. C’est un panoramique comme si nous regardions les alentours en tournant lentement sur nous-même, pour nous faire profiter du moment et également montrer qu’Aron a bel et bien quitté la civilisation et le monde rapide.


Split-screen:
Comme en rappel du split-screen du départ, la scène qui début à 1:24:24 nous ramène les scènes agitées de la vie quotidienne alors qu’Aron est enfin secouru et à bord d’un hélicoptère. Les splits-screens semblent sous-entendre qu’il retourne à la civilisation et du même coup dans le monde qui va extrêmement rapidement, quittant la tranquillité du canyon.


Hors-champ :
À 1:23:45, Aron vient de rencontrer des personnes qui vont l’aider à appeler de l’aide. Il est assis au sol et son regard se lève pour regarder quelque chose qui visiblement arrive vers lui. Il semble assez perplexe et un peu hébété, probablement en raison des derniers jours, mais on voit par la suite qu’il regardait un hélicoptère.

Plan séquence :
Il n’y a pas de plan séquence dans le film.

Plan de grand ensemble :
À 53:54, le jour du Mardi vient de se lever et la caméra montre plusieurs plans de grand ensemble qui situe vaguement l’endroit comme étant un canyon. On ne voit pas le personnage d’Aron et nous sommes également incapable de dire dans quelle section du plan il pourrait être.

Plan d’ensemble :
À 1:20:28, Aron vient de sortir de sa position précaire et de se désaltérer et maintenant, il recherche des personnes pour l’aider ou au moins à retrouver sa voiture. On passe lentement d’un plan près d’Aron pour s’éloigner jusqu’à un plan d’ensemble où on ne distingue plus vraiment le personnage.

Plan moyen:
Aron vient de sortir de sa mésaventure et est sur une petite péniche d’où il vient d'apercevoir une «marre» d’eau. Du coup, il fait une petite danse (à 1:17:35) où on le voit alors de la tête aux pieds. On peut ainsi bien voir sa réaction ainsi que sa joie de s’en sortir vivant et de trouver de l’eau aussi rapidement, aussi près.

Plan rapproché-épaule :
Dans la scène à 16:55, Aron vient tout juste d’être fait prisonnier de la pierre qui immobilise son bras. Le fait de faire un plan rapproché-épaule permet de bien voir le visage d’Aron qui met beaucoup d’énergie et de force pour faire bouger cette pierre qui le bloque. On peut ainsi plus se concentrer sur la «détresse» qui apparaît sur son visage quand il remarque que la pierre ne bougera pas, malgré tout ses efforts.


Gros plan :
Le film contient beaucoup de gros plan, mais un de ceux que j’ai remarqué est à 33:46 alors qu’aron vient de sentir de la pierre lui tomber dessus et du coup, il croit que quelqu’un va lui venir en aide. Il s’époumone à apeler à l’aide alors que sa caméra est posée devant lui et le filme. Après quelques minutes, il réalise que personne ne va venir l’aider et il regarde la bande qu’il vient de tourner. Le gros plan met l’emphase sur sa déception et son désespoir vis-à-vis de lui-même ainsi que de la situation.

Très gros plan (insert) :
À 22:11, Aron tente de de se déprendre de la pierre qui bloque son bras à l’aide d’un canif qu’il avait emporté avec lui. Cependant, le canif vient de lui glisser des mains et de tomber hors d’atteinte, c’est là que la caméra fait un insert.

Caméra à l’épaule et plan subjectif :

À la scène qui débute à 7:51, nous pouvons voir une scène de caméra à l’épaule, car on peut «vivre» les mouvements d’Aron qui descend une pente et se rapproche de deux personnes. On ressent les défauts du sol sous les pieds d’Aron, car la caméra semble tressauter. On y voit également un plan subjectif, car on voit du point de vue de Aron alors qu’il descend et se rapproche.

Plongé et contre-plongé :

Dans la même séquence que dite précédemment (7:51), on peut également voir un plongé et un contre-plongé. Le plongé étant sur les deux femmes qui sont visiblement perdu, et le contre-plongé est sur Aron qui se fait alors passer pour un guide, pour pouvoir les aider. On peut également penser que le contre-plongé sur Aron sert à insister sur l’image qu’il donne aux femmes en l'occurrence un serial Killer à cause de son bandana sur le visage.


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Plan rapproché-taille :

Presque dans la même séquence (8:17), Aron est près des jeunes femmes et observe leur plan pour les aider a retrouvé leur chemin. L’emploi de ce plan de caméra permet de donner l’impression de proximité entre les trois personnages ainsi que d’éliminer le reste du cadre superflu, donnant ainsi beaucoup d’importance aux trois personnages qui sont le principal et les deux autres hanteront les pensées d’Aron pendant qu’il sera pris au piège.

Travelling avant :
À 24:00, la caméra est à ras le sol et la nuit est tombé. La caméra se rapproche lentement d’Aron qui est toujours pris dans sa position précaire avec la pierre. Il a froid et la position de la caméra donne l’impression d’être un prédateur qui se rapproche lentement d’Aron. Le travelling se rapproche donc de lui alors qu’il continue du mieux qu’il le peut à gratter la pierre avec son canif. La scène offre également une profondeur de champ plutôt moyenne, malgré que l’on distingue bien la silhouette d’Aron dès le départ, on ne distingue pas tout.

Travelling vertical :
À 15:40 et très rapidement, nous avons un travelling vertical qui suit la chute d’Aron et du rocher qui lui bloquera ensuite le bras pendant cinq jours. Le travelling permet de voir à quel point le moment a été rapide et qu’il n’a suffit qu’Aron s’appuie un instant sur le rocher pour le faire tomber, montrant également son bras se coincer pendant la chute..


Travelling latéral :
À 15:27, Aron est entrain de tenter un raccourci pour rejoindre le sommet qu’il souhaite atteindre. Il s’avance vers une crevasse et donne quelques coups de pieds sur un rocher qui lui tombera sur le bras quelques instants plus tard. Le travelling latéral permet de suivre la progression d’Aron sur une faible distance, mais aussi de s’attarder au rocher et à la profondeur de la crevasse qui se trouve juste au-dessous.

Travelling circulaire:
Il n’y a pas de travelling circulaire dans le film.

Zoom :
Il n’y a pas de zoom dans le film, seulement les travellings avant et arrière qui en donne l’impression.

Vue en amorce :
Lors des plans où Aron se filme (pour enregistrer ses mémoires ou parler à sa famille) et où l’on voit la caméra en premier plan sont des plans de vue en amorce (exemple : 41:49). Le fait de mettre ces scènes en amorce permet de montrer au spectateur ce que la personne qui visionnera la vidéo verra.

Effet de portail :
Durant beaucoup de scène, Aron utilise sa caméra pour filmer ses «mémoires». Il s’adresse à sa famille et parler aussi probablement pour se distraire. Dans le plan à 45:24, il parle de son canif qui n’est pas franchement utile dans la situation dans laquelle il est et continue de s’adresser majoritairement à sa mère. L’emploi de l’effet de portail permet de créer une certaine proximité avec Aron, comme si nous étions nous-même ceux qui visionnait sa vidéo.

Effet d’interdépendance:
Pendant presque tout le film, Aron est le point central de la caméra. Le film est souvent tourné comme si c’était lui-même qui tournait, se filmant. Par exemple, quand il parvient à se sortir de son pétrin et qu’il recherche de l’aide, la caméra le filme directement de cette façon, par effet d’interdépendance (1:20:12).

Effet de reflet:
Durant ses 127 heures où il est prisonnier de la pierre, Aron est souvent victime d’hallucination ou de flash-back de son passé. C’est le cas à 30:07 où on le voit enfant entrain de dormir dans la voiture de son père qui arrive en reflet. Le reflet permet de montrer le champ et le contre-champ du père et du fils tout en donnant l’impression que le père le veille, sans entrer dans sa bulle tranquille qu’est son sommeil.
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Critique:
127 heures est un film incroyable, tout simplement. Le jeu d’acteur de James Franco est crédible et poignant. Le scénario rend le tout encore plus … réel, quand on sait que le tout est inspiré de faits vécus. Danny Boyle maîtrise à la perfection les angles de caméra, bien qu’il est souvent privilégié le gros plan durant ce film,en raison fort probablement de l’espace réduit de la plupart des scènes. Ces plans permettent pourtant de se focaliser encore plus sur l’émotion ressentie et de pouvoir encore mieux la partager au spectateur. Par contre, l’autre côté plus complexe des plans de caméra, par exemple les splits-screens, apportent une autre façon de voir les choses et force le spectateur à réfléchir. Bref, un film qui en fera douter plus d’un en raison du synopsis qui peut amener plusieurs questions comme par exemple : Que peut-il bien se passer d’intéressant dans un film où le personnage principal est immobilisé par une roche pendant cinq jours ?